Tarakawa

J’arrive en fin de journée (et donc de nuit, car après 5h au Japon à cette époque de l’année, il fait nuit) dans cette petite ville située au pied des Alpes Japonaises, qui devait me permettre d’aller explorer la région. N’ayant réservé qu’une seule nuit par Internet (pendant la demi-heure de bus qui relie Shirakawa-Go de Tarakawa), je demande à mon hôte si je peux prolonger le séjour.

C’est malheureusement impossible car tout est complet. Et ça sera le cas pour tous les logements bon marché de la région. Demain, on sera samedi, et le week-end, ce lieu semble prit d’assaut par les japonais.

Il me viens une fois de plus à l’esprit cette phrase célèbre :

Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends

Nelson M. (non, pas Monfort, Mandela !)

Et je me dis que j’apprends vraiment un peu trop en ce moment.

Qu’à cela ne tienne, j’adapte encore mon programme, annule la balade que je voulais faire dans les alpes japonaises le lendemain, et décide plutôt de visiter la ville pour pouvoir repartir sur Kyoto en fin de journée.

Et ça a été un gros coup de cœur !

J’enchaîne ensuite sur une promenade qui passe par un quartier historique classé et protégé avant de monter sur les collines environnantes en faisant le tour des temples.

Un vieux japonais qui semble garder un temple (tout en tamponnant les cahiers des mamies qui essaient vainement de compléter leur collection, un sport national apparemment), m’apprend que cette ville est jumelée avec Colmar !

Et l’avantage de ce nouveau planning, c’est que je vais pouvoir regarder la finale de Rugby dans une grande ville.