Nikko – premier jour

Je suis arrivé assez tôt sur Nikko, grâce toujours aux trajets en Shinkansen.

A vrai dire, c’est presque trop rapide pour moi: j’ai à peine eu le temps de faire quelques recherches pour savoir quoi faire sur place et réserver mon auberge de jeunesse: le Nikko Parc Lodge Tobu Station.

Arrivé sur place, et comme souvent dans ces cas-là, je demande à Google Map de m’indiquer le chemin qu’il faut suivre pour m’y rendre. Il m’affiche un trajet de 1.2 km, et je me dis que ça me semblait quand même bien plus proche au moment de la réservation.

Au final, je m’étais rendu au Nikko Parc Lodge Mountain Side, ce qui n’a rien à voir. Vu que j’étais sur place et que l’autre réservation était annulable, j’annule ma réservation Booking, et je m’inscris ici: je me suis quand même pas fait chier à marcher autant en montagne avec le sac sur le dos pour rien. Au final, c’était encore vraiment un mauvais choix car je devais redescendre à la gare de bus pour me rendre dans le parc national où je voulais faire des randonnées, et que l’autre auberge était juste en face de la gare routière !

Bref, ce temps perdu m’oblige à charger les plans que je venaient d’élaborer dans le train et inverser ma journée « rando » et ma journée « visite culturelle », avec 2 conséquences :

1. Pour ne pas perdre trop de temps le lendemain, je devrais laisser mon sac à dos à la consigne;
2. Je devrais enchaîner « journée rando » et retour en train dans la même journée, sans vraiment avoir la possibilité de faire une vraie toilette (sauf si je trouve un onsen en chemin).

Malgré le temps perdu, j’ai quand même réussi à aller voir les chutes de Kegon et de visiter le sanctuaire shinto « Tosho-gu », qui abrite la sépulture de Tokugawa Leyasu qui fut le premier shogun de la dynastie des Tokugawa.

Je vais le coucher super-tôt ce soir-là (et le ventre vide): demain sera une grosse journée !